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Profil


Fiche d'identité

Amadou Toumani TOURÉ

Nom: Amadou Toumani  TOURÉ
Naissance: 4 Novembre 1948
Lieu: Mopti
Nationalité: Malienne
Occupation: Homme d`État
Réseaux
sociaux:
 

Photos


12 février 2008. Rencontre entre le Président George W. Bush et le Président Amadou Touré dans le bureau oval de la maison blanche


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Politique

Amadou Toumani  TOURÉ
Homme d`État


Biographie

Amadou Toumani Touré, dit ATT, né le 4 novembre 1948 à Mopti (Soudan français, actuel Mali), est un général et homme d`État malien. Il est le 4e président de la République du 8 juin 2002 jusqu`au coup d`État du 22 mars 2012.

Amadou Toumani Touré est né le 4 novembre 1948 à Mopti, dans l`ancien Soudan français, où il fréquente l’école fondamentale. Entre 1966 et 1969, il est inscrit à l’école normale secondaire de Badalabougou à Bamako pour devenir instituteur.
Finalement, il intègre l’armée en entrant à l’école interarmes de Kati. Au sein du corps des parachutistes, il grimpe rapidement les échelons. Après plusieurs stages en URSS et en France, il devient commandant des commandos parachutistes en 1984.
En mars 1991, après les manifestations populaires réprimées dans le sang, il participe au coup d`État contre Moussa Traoré, prend la présidence du Comité de transition pour le Salut du peuple et assure les fonctions de chef de l’État pendant la transition démocratique.
Il organise la conférence nationale (qui s’est déroulée du 29 juillet au 12 août 1991), puis des élections législatives et présidentielle en 1992. À l’issue de ces élections, il remet le pouvoir au nouveau président élu Alpha Oumar Konaré. On le surnomme alors le « soldat de la démocratie ».
Il fonde et dirige une fondation pour l’enfance.


George W. Bush et Amadou Toumani Toure, en 2008.
En juin 2001, il est l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, en République centrafricaine, après un coup d’État manqué contre Ange-Félix Patassé.



Distinctions et publications

Grand officier de la Légion d’honneur (1998)
Membre d`honneur de l`Institut Aspen France.


Mali - Sénégal : Amadou Toumani Touré trouve refuge à Dakar

De la même manière qu`il a quitté le pouvoir, après avoir été renversé par un coup d`État le 22 mars, Amadou Toumani Touré a quitté le Mali jeudi 19 avril sans les honneurs, dans un avion de la présidence sénégalaise. Direction : Dakar, pour un exil dont la durée est inconnue.

Comme annoncé de source officieuse depuis plusieurs jours, Amadou Toumani Touré (ATT) s`est finalement rendu à Dakar mercredi soir avec sa famille. Mais on ne sait pas pour combien de temps l`ex-président, renversé le 22 mars par un coup d`État, s`installe dans la capitale sénégalaise : quelques jours, avant de gagner un autre lieu de résidence, ou plusieurs semaines, mois, voire années, en attendant que le climat politique s`améliore à Bamako ?

Âgé de 63 ans, ATT avait trouvé refuge depuis plusieurs jours dans la résidence de l`ambassade du Sénégal à Bamako, comme l`avait indiqué mercredi le président sénégalais Macky Sall, en visite à Paris. C`est d`ailleurs à bord de l`avion présidentiel sénégalais que l`ancien chef d`État, qui a officiellement démissionné le 8 avril, a quitté le territoire malien.

Soldats mécontents

« Il a été installé dans une résidence dakaroise réservée aux hôtes de marque du Sénégal », a affirmé Abou Abel Thiam, porte-parole du président sénégalais Macky Sall. Mais son départ n`a pas été de tout repos pour ATT. À l`aéroport de Bamako, des soldats mécontents de son régime se sont opposés à ce qu`il quitte le territoire. Selon une source militaire, l`ex-leader de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, avait donné son accord au voyage d`ATT malgré le désaccord d`une grande partie des putschistes.

Presqu`au moment où ATT s`envolait, 22 responsables civils et militaires qui avaient été arrêtés en début de semaine ont été libérés, a assuré la junte et une source du ministère de la Défense. La plupart d`entre eux sont considérés comme des proches – présents ou passés - de l`ancien président. La gendarmerie affirme qu`ils sont toujours sous le coup d`enquêtes et susceptibles de poursuites judiciaires, assurant que des armes ont même été découvertes chez certains d`entre eux.

AFP


Premier mandat (2002-2007)

Le 1er septembre 2001, il demande et obtient sa mise en retraite anticipée de l’armée. Il décide de se lancer dans la vie politique en posant sa candidature pour l`élection présidentielle de 2002. Il est élu président de la République le 12 mai 2002 avec 64,35 % des voix au second tour. Son adversaire Soumaïla Cissé, ancien ministre, obtient 35,65 % des voix.
Sa présidence est assez atypique, il n’appartient à aucun parti politique et son gouvernement regroupe tous les partis du pays. Lors de son élection en 2002, il nomme Ahmed Mohamed ag Hamani comme Premier ministre. Celui-ci démissionne le 28 avril 2004 et il est remplacé par Ousmane Issoufi Maïga.


Deuxième mandat (2007-2012)

Amadou Toumani Touré annonce sa candidature à l`élection présidentielle malienne de 2007 lors d’un déplacement à Nioro du Sahel le 27 mars 2007.
Soutenu par de nombreux partis politiques, dont quatorze sont rassemblés à l’initiative de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/Pasj) et de l’Union pour la République et la démocratie (URD), au sein de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) mais également par le Mouvement citoyen et plusieurs associations, le président sortant a axé sa campagne sur son bilan qu’il qualifie de positif, sur son modèle de gouvernance basé sur le consensus et sur un « programme pour le développement économique et social » autour de neuf priorités : le renouveau de l’action publique en matière de démocratie et de gouvernance ; une plus forte croissance économique avec à la clef un taux de croissance d’au moins 7 % l’an ; le développement du secteur privé ; celui des ressources humaines ; l’emploi des jeunes ; une plus grande implication des femmes dans le développement ; le soutien aux initiatives culturelles et au sport ; la participation des Maliens de l’extérieur au développement du pays et l’institution d’une diplomatie plus agressive. Lors d’un meeting à Koulikoro, il a annoncé un programme d’embauche de 50 000 jeunes dans la fonction publique.
Son slogan de campagne est « Pour un Mali qui gagne ». Ses partisans souhaitant sa victoire au premier tour ont diffusé le slogan Takokélen qui en bambara signifie littéralement « prise unique ». Ses adversaires, regroupés notamment au sein du Front pour la démocratie et la République (FDR), les accusent d’utiliser les moyens de l’État pour faire campagne. Ils accusent également le président et le gouvernement de favoritisme, par exemple dans l’attribution des logements sociaux, et déplorent des fraudes lors du scrutin du 29 avril.
Amadou Toumani Touré a été réélu président de la République le 29 avril 2007 dès le premier tour. Il a obtenu 71,20 % des votes5, tandis que son principal concurrent, Ibrahim Boubacar Keïta, qui n’a recueilli que 19,15 % des voix, conteste, comme les autres candidats de l’opposition réunis au sein du Front pour la République et la démocratie, les résultats en raison de fraudes.
Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, un peu plus de deux mois avant la fin de son mandat, il est renversé par un coup d`État. Les mutins du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État, dirigé par le capitaine Amadou Sanogo, dénoncent la gestion du conflit au nord Mali entre l`armée et la rébellion touareg6. Ce coup d`État intervient dans un contexte où la prochaine élection présidentielle, à laquelle le président Touré ne se présentait pas, était prévue pour le 29 avril 2012, élection couplée avec un référendum constitutionnel.
Le 8 avril 2012, il annonce officiellement qu`il démissionne de ses fonctions présidentielles