Accueil    Sports    Business Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
Qui est Qui ?
Comment faire de la publicité sur aBamako.com?


Accueil
Qui est Qui ?
Musique
Profil


Fiche d'identité

Sidi TouréTOURÉ

Nom: Sidi Touré TOURÉ
Lieu: Gao
Nationalité: Malienne
Occupation: Artiste Chanteur
Site web: www.myspace.com/siditoure
Réseaux
sociaux:
 

Photos






Comment faire de la publicité sur aBamako.com?

Musique

Sidi Touré TOURÉ
Artiste Chanteur


Biographie

Sidi Touré naît en 1959 au Mali, à Gao, au coeur de l’ancien Empire Songhaï, l’un des derniers à régner sur le Sahel. Gao, là où reposent les empereurs Askïa, entre le fleuve Niger et la mer de sable du Sahara.

Le destin du jeune garçon prend forme à l’école primaire où on peut le voir, avec ses camarades, guitare en ardoises d’écolier à la main. Très tôt repéré par son maître d’école, Ibrahim Soumaré, il intègre l’Orchestre Régionale de Gao à l’âge de 17 ans et la formule consacrée devient vite : "Sidi Touré et le Songhoï-Star".

Lors des Biennales de 1984, Sidi reçoit le prix du meilleur chanteur avec sa propre chanson " Manou Tchirey ". Deux ans plus tard, il rapporte à Gao le même trophée, avec le titre "Karaw/Mô kan ga ni bay", un événement sans précédent pour un chanteur.... Dès lors, les « Songhoï Star » jouent régulièrement au Mali et sont constamment demandés pour tourner au Niger, au Burkina Faso,en Algérie,...

Après la fin de l’aventure du "Songoï Star" et une année passée au Niger dans l’orchestre « Carnaval » de Maradi, c’est à Bamako que Sidi s’installe. Très vite, il intègre l’Orchestre National Badema, (l’orchestre originale de Kasse Mady) comme chanteur, auteur-compositeur et guitariste, et parallèlement monte son propre répertoire. Durant l’été 1995, dans un petit studio de Bamako, Sidi Touré, accompagné de ses musiciens Songhaï, enregistrent son premier album : « Hoga ».

Malheureusement Sidi ne profite guère du succès de son disque puisque de tous les CD vendus par Stern’s Records, il ne touche pas un centime, sa licence ayant été vendue par son producteur. (Stern’s Records n’ayant jamais répondu à nos courriers, nous ne prendrons pas le risque de vous faire écouter un extrait de « Hoga » sur cette page.).

Depuis son album « Hoga », il continue bien sûr à écrire, composer, chanter ; ainsi on le retrouve sur l’album « Bagages » de Jonas sorti en 2006 pour « Patience », un sublime morceau de Sidi sur lequel vient se poser le rap de Jonas.




"Koïma", nouvel album de Sidi Touré

En janvier 2011, Thrill Jockey Records, un label new-yorkais au cheptel principalement composé de moutons à cinq pattes (Tortoise, Fiery Furnaces, Nobukazu Takemura…), publiait Sahel Blues du songwriter et guitariste malien Sidi Touré. 15 ans après Hoga, ce deuxième album géolocalisait le groove entêtant de ces blues emmaillotés dans un nuage de poussière ocre. Enregistrées a minima, et en duo, dans la cour de la maison de sa sœur à Gao, ces neuf plages avaient été produites par le Nantais Covalesky (Molécules 5). Marquées du sceau de la sincérité, elles avaient ouvert au monde ce chanteur dont la carrière avait démarré sur les bancs de l’école. En 1976, Sidi Touré intégrait, comme benjamin, les Songhaï Stars, un des orchestres maliens réputés dont il finira par prendre la direction. En 2003, il collaborait avec le rappeur suisse Jonas puis participait cinq ans plus tard, accompagné d’un violoncelliste, au Concert à emporter, une série réputée sur la toile.
Pour ce nouvel enregistrement, Sidi Touré s’est rendu dans un studio de Bamako. Et c’est en quintet qu’il a enregistré cette dizaine de plages inspirées des traditions songhaï. On y entend le son rond de la calebasse ou celui frotté du sokou (vièle monocorde). On y retrouve évidemment celui des guitares évoquant comme sur Maïmouna les notes cristallines, égrenées une à une en chapelet, des koras. Et l’on se régale de ces voix du désert au grain remarquable. Bien sûr, l’on pense à Ali Farka Touré, chantre auquel le musicien né en 59 est souvent comparé, et l’on se dit que Sidi a réussi son tour : cet album dont le nom signifie «va écouter » évoque aussi une des dunes de Gao. Une dune au sommet de laquelle se retrouvent les plus grands marabouts du monde et au pied de laquelle coule le fleuve Niger, une dune qu’il a été autorisé à fouler et au pied de laquelle il s’est baigné. Koïma, un ravissement qui frise le divin !